Ses indications principales sont :

Les douleurs ostéo-articulaires (consultation préalable avec un médecin ou un ostéopathe) : torticolis, dorsalgies, lombalgies, lumbago, sciatique, douleurs rhumatismales.
Les troubles digestifs : constipation, dyspepsie, ballonnements, colon irritable, gastrite, colite.
Les troubles liés à la féminité : douleurs menstruelles, troubles de la fertilité, troubles pendant la grossesse (dès le début), ménopause.
Les troubles circulatoires : jambes lourdes, hyper ou hypo tension, maladie de Raynaud, migraines.
Les troubles liés au système nerveux : stress, anxiété, insomnie, eczéma, acné.
La liste n’est pas exhaustive.

PRATIQUE THÉRAPEUTIQUE

La séance commence par une anamnèse au cours de laquelle l’infirmière vous interrogera sur votre état de santé, sur vos antécédents médicaux et chirurgicaux, sur les médicaments que vous prenez pour établir ensuite une démarche de soins. Elle pourra éventuellement vous orienter vers votre médecin pour un diagnostique précis.

Elle posera ensuite avec vous des objectifs à court et moyens termes selon votre demande préalable, et vous proposera un nombre de séances avec une fréquence déterminés pour une évaluation des résultats. En général, un problème de santé aigu va nécessiter plusieurs séances par semaine avec un maximum de 4 à 6 séances (lumbago, angine etc.), pour un problème plus ancien et chronique, une séance par semaine avec un minimum de 6 à 9 séances seront proposées.
La réflexologie n’est pas une méthode diagnostique fiable, c’est un outil thérapeutique complémentaire aux autres pratiques médicales et paramédicales.

Les contre-indications strictes à la pratique de la réflexologie sont :

La phlébite (même si elle est seulement suspectée) jusqu’à guérison complète
Les suites de greffes et d’une manière plus générale, en cas de traitement immunosuppresseur.
La réflexologie s’effectue par petites pressions successives avec les pouces et les doigts, accompagnées de mouvements de détente des pieds. Le massage dans l’ensemble ne nécessite pas d’être très douloureux pour être efficace. La détente doit pouvoir s’installer au cours du traitement. Toutefois, certains points spécialement douloureux sont relevés par la réflexologue qui y reviendra avec des mouvements rotatifs et des pressions variées.

La pratique peut s’accompagner d’une application d’huile végétale ou de crème, le plus souvent à la fin de la séance pour garder la précision du pouce durant le massage. Après le massage, la réflexologue note dans votre dossier les points plus douloureux avec leur intensité, les réactions durant le massage et vos remarques suite au précédent massage.

HISTOIRE

La pratique de la réflexologie remonte à la nuit des temps. On en trouve des références dans toutes les anciennes civilisations (égyptienne, pré-colombienne, chinoise…). C’est au XXème siècle que s’amorce en occident l’intérêt pour cette pratique, tout comme pour l’acupuncture.
Dans les années 1930, le Dr Fitzgerald, médecin ORL, s’intéresse aux méridiens et constate qu’en plaçant des élastiques autour des doigts et des orteils de ses patients, il obtient de valables analgésies. Son assistante, Eunice Ingham observe que les points douloureux sur les pieds correspondent à des fonctions organiques déficientes.

A force d’observation et d’expérimentation, elle va peu à peu dresser une cartographie des zones réflexes correspondant à tous les organes sur les pieds et les mains.
Les résultats thérapeutiques qu’elle obtient l’amènent à fonder une école où viendront ensuite se former des élèves du monde entier qui eux-mêmes essaimeront les écoles. Sa cartographie reste une référence internationalement reconnue.

Il est vivement recommandé de s’adresser à un(e) professionnel(le) de la santé : infirmière ou physiothérapeute pour une approche thérapeutique efficace en cas de maladie.